Au Cameroun, l'industriel SudCam spécialisé dans la culture d'hévéa, a procédé a dans la région du Sud du pays, au défrichage de plus de 10.000 hectares de forêt dense tropicale, ceci dans le but faire place à des vastes plantations à perte de vue. Ces ravages de la foret ont poussé les peuples autochtones que sont les pygmées à fuir ces localités. Aujourd'hui, plusieurs communautés qui vivaient pourtant de chasse et de cueillette ont tout perdu.
Dans la région du centre du pays, un autre industriel connu sous le nom Sosucam, s'est installé il y a plus de 50 ans. Le géant français spécialisé dans l'exploitation de la canne à sucre dans les arrondissements de Mbadzock, Nkoteng et Lembe-Yezoum a détruit près de 20.000 hectares de forêt pour y planter de la canne. Elle a en 2006 signé avec l'Etat du Cameroun, un nouveau bail emphytéotique de 99 ans. Preuve que la destruction de la forêt va se poursuivre pour longtemps. Que les populations continueront à se plaindre des ravages causés par les opérations d'épandages qui entraînent des maladies graves, que les écosystèmes aquatiques qui subissent les insecticides venus de ces plantations vont disparaître etc. D'où la nécessité d'en parler.